FAQ

Pour les jeunes LGBTQIAP+

Quelles sont les démarches pour changer son prénom à la commune ?

Si vous êtes mineur-e, vous pouvez changer de prénom(s) dès l’âge de 12 ans.

La procédure de changement de prénom devant le Service de l’état civil dure au maximum trois mois.

Votre demande contient les éléments suivants :

  • Vos nom de famille, prénom(s) officiels, date et lieu de naissance
  • Votre déclaration, dans laquelle vous indiquez que le sexe
    mentionné sur votre acte de naissance ne correspond pas à votre identité de genre vécue intimement, et que pour cette raison, vous introduisez une demande de changement de prénom(s)
  • Le(s) nouveau(x) prénom(s) que vous avez choisi(s)
  • Vos coordonnées complètes (adresse, numéro de téléphone et
    adresse e-mail)
  • Votre signature
  • Le lieu et la date de signature
    Vous trouverez un modèle de ce formulaire sur le site internet de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes (http://igvm-iefh.belgium.be/fr/activites/transgenre/legislation) ainsi que sur le site du SPF Justice (www.justice.belgium.be/transgenres).

La redevance pour le changement de prénom est fixée librement par chaque commune. Si vous modifiez votre prénom parce que celui-ci ne correspond pas à votre identité de genre, vous avez droit à un tarif réduit une fois. 

Il existe donc deux procédures séparées pour changer de prénom et faire adapter votre enregistrement du sexe, mais pour toutes les deux vous vous rendez auprès du Service de l’état civil. Vous pouvez choisir de faire d’abord modifier votre prénom, et ensuite le M/F sur votre acte de naissance, ou l’inverse.

Vous trouverez davantage d’informations sur la procédure de changement de sexe via la brochure de l’institut pour l’égalité des hommes et des femmes via ce lien : 

Pour cette procédure, vous devrez être assisté-e par vos deux parents ou votre représentant-e ou encore « le/la tuteur/-trice ad hoc » désigné-e par le tribunal en cas de refus de ces derniers.

Quelles sont les démarches pour changer sa notion de “sexe” à la commune?

Depuis le 1er janvier 2018, il existe une nouvelle façon de modifier votre enregistrement du sexe, c’est-à-dire le « M » ou le « F » sur votre acte de naissance, en effectuant quelques démarches auprès du Service de l’état civil. À l’issue de ces démarches, le M/F sur votre carte d’identité et sur d’autres documents officiels sera modifié. L’enregistrement du sexe est la mention d’un sexe sur l’acte de naissance, indiqué par un M (ou « fils ») pour le sexe masculin et un F (ou « fille ») pour le sexe féminin. C’est ce même M ou F qui apparaît sur votre carte d’identité et d’autres documents officiels.

Vous ne pouvez changer le M ou le F mentionné sur votre acte de naissance et votre carte d’identité qu’à partir de 16 ans. Jusqu’à cet âge, vous pouvez donc changer de prénom mais pas encore le M ou le F sur vos documents.

Vous introduisez votre déclaration auprès du Service de l’état civil de la commune où vous êtes inscrit-e dans le registre de la population ou le registre des étrangers, c’est- à-dire le lieu où vous êtes domicilié-e.

  • Vous vous rendez auprès du Service de l’état civil compétent (dans la partie « Où faire votre déclaration ? » vous trouvez de quel Ser- vice de l’état civil il s’agit), muni de votre carte d’identité et d’une déclaration signée4 dans laquelle vous mentionnez que vous sou- haitez modifier le M ou le F sur votre acte de naissance. L’officier/-ière de l’état civil vous remet un accusé de réception. Vous attendez ensuite minimum trois mois. Durant cette période, le Service de l’état civil demande l’avis du/de la procureur-e du Roi5.
  • Après minimum 3 mois et maximum 6 mois, vous vous présentez à nouveau auprès du même Service de l’état civil avec votre pièce d’identité, l’accusé de réception et une seconde déclaration6. Dans cette seconde déclaration, signée par vos soins, vous répétez votre volonté de modifier le M ou le F sur votre acte de naissance.

Vous trouverez davantage d’informations sur la procédure de changement de sexe via la brochure de l’institut pour l’égalité des hommes et des femmes via ce lien : 

Pour cette procédure, vous devrez être assisté-e par vos deux parents ou votre représentant-e ou encore « le/la tuteur/-trice ad hoc » désigné-e par le tribunal en cas de refus de ces derniers.

Quels sont mes droits en Belgique comme personne Lgbtqiap+?

En matière de droits LGBTQIA+, la Belgique est actuellement considérée comme l’un des pays les plus progressistes. L’homosexualité n’y a jamais réellement été pénalisée, mais il y avait cependant une majorité sexuelle différenciée entre 1965 et 1985 (fixée, à l’époque, à 15 ans pour les hétérosexuel·le·s, et à 18 ans pour les homosexuel·le·s). Il s’agit, en 2003, du deuxième pays au monde (après les Pays-Bas) à ouvrir le mariage civil aux unions entre personnes du même sexe. Le législateur sanctionne, la même année, toute discrimination basée sur l’orientation sexuelle. L’adoption conjointe pour les couples de même sexe est autorisée depuis 2006. Et, l’année suivante, la loi permet aux personnes transgenres de changer de prénom et de modifier l’enregistrement de leur genre à l’état civil. Depuis 2017, cette procédure s’effectue sans conditions médicales (avant, les personnes transgenres étaient dans l’obligation de subir une opération génitale pour y accéder).

Cette situation, qui de prime abord semble idéale, ne résulte en réalité que d’une série d’engagements juridiques statuant sur l’accès des personnes LGBTQIA+ à des droits élémentaires. En pratique, la majorité des procédures qui en découlent demeurent complexes et chronophages. La loi omet toujours de nombreuses situations, ce qui exclut certaines minorités. Par exemple, aucune disposition légale (anti-discrimination, protection juridique) n’est prévue pour les personnes intersexes, toujours soumises à des mutilations génitales à la naissance. La loi de 2017 relative aux personnes transgenres présente, quant à elle, des éléments problématiques, qui ont été condamnés par la Cour constitutionnelle. Le changement de prénom et la modification de l’enregistrement du sexe à l’état civil n’y est autorisé qu’une seule fois, ce qui est exclu les personnes dont le genre est fluide. De plus, il n’est possible de s’inscrire à l’état civil que comme femme ou homme. Or, ce modèle binaire ne permet pas à chacun·e d’être reconnu·e dans la façon dont elle·il se définit. Il est dès lors demandé que d’autres catégories soient créées mais aussi que, sur demande de la personne concernée, cet élément puisse être supprimé de l’état civil.

Par ailleurs, dans les faits, les personnes LGBTQIA+ sont toujours victimes de discriminations. En 2018, l’institution Unia (centre interfédéral pour l’égalité des chances) confirme que la violence verbale et physique contre les personnes homosexuelles est encore une réalité dans notre pays. Un travail de sensibilisation à destination du grand public mais aussi des professionnel·le·s, notamment du secteur psycho-médicosocial, est donc primordial.

Comment savoir si je suis une personne de la communauté LGBTQIAP+?
  • se renseigner 
  • auto-détermination : toi-même tu sais pour toi. personne ne peut décider pour toi. 
  • personne de soutien, confiance à qui parler
  • association lgbtqiap+

Dois-je prendre des hormones?

Il est important de se rappeler qu’une transition médicale n’est, en aucun cas, une étape obligatoire à franchir! Il y a plein de raisons pour lesquelles certain.e.s jeunes trans n’auraient pas recours aux hormones. Alors qu’il y a des personnes trans qui ne veulent simplement pas en prendre, il y en a d’autres qui n’y ont simplement pas accès. Cela peut être dû au manque de soutien parental, des coûts élevés de la médication, ou d’une pénurie de soins transaffirmatifs dans la région. Ton identité trans/non-binaire est valide avec ou sans la prise d’hormones!

 

Pour les parents/alliés/pour l’entourage :

C’est quoi un privilège ?

On peut définir les privilèges comme un ensemble d’avantages donnés a priori à des gens qui appartiennent à un groupe social spécifique. Certaines personnes sont privilégiées dans la société en fonction de certains aspects de leur identité. Ces aspects peuvent inclure la race comme construction sociale, la classe, le genre, l’orientation sexuelle, la langue, l’origine géographique, le handicap, la religion, pour n’en nommer que quelques-uns.

Peut-on encore utiliser le mot “ transexuel” ?

Non. Le terme transexuel est à bannir de notre vocabulaire. Il renvoie à une pathologisation des personnes trans des années 50. En raison de l’association de ce terme à une maladie mentale, ce terme n’est plus utilisé. Un autre raison est le suffixe “sexuel” qui induit une question de “sexe” et de sexualité. Pourtant, les personnes trans sont des personnes qui ne se reconnaissent pas dans le genre assigné à leur naissance. Ce n’est pas une question de “sexe” mais de genre.

Genre et sexe , c’est différent ?

OUI. Le genre et le sexe sont souvent confondus et associés. Et pourtant, ils sont différents! 

Le sexe fait référence aux caractéristiques génétiques, physiologiques et biologiques d’une personne. Comme vous le savez sûrement, c’est la différenciation entre ces attributs génitaux qui distinguent les individus  en mâles ou femelles. La plupart du temps, quand un enfant nait ou même avant sa naissance (echographie) le personnel médical assigne une mention du sexe (F ou M) à chaque individu en fonction de ces organes génitaux externes seulement (penis vs vagin).  Ce qui donne : Penis = garçon et vagin = fille!

 Sur base de ce seul critère, on va déduire un genre à la personne.

Le genre n’est pas défini biologiquement mais varie socialement en fonction des normes culturelles d’une époque. En fonction du sexe assigné à la naissance, la société va attendre pour les garçons et les filles, de respecter certains comportements sociaux. C’est ce que nous appelons le processus de socialisation genrée.

Est-il possible de changer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne?

NON. Personne ne peut changer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne. 

L’orientation sexuelle et/ou l’identité de genre peut varier au cours de la vie d’une personne si tel est son envie. Nous appelons cela : l’auto-détermination. La personne est à même de pourvoir déterminer pour elle-même son orientation sexuelle et son identité de genre. 

Qu’entend-on par personne intersexe ?

Une personne intersexe est une  personne qui dispose de caractéristiques sexuelles ne correspondant pas aux définitions binaires des corps dits mâles et femelles. Par exemple, iels vont disposer de variations naturelles des caractéristiques sexuelles qui sont  soit féminines ou masculines en même temps, soit pas complètement féminines ou masculines, soit ni féminines ni masculines.

Qu’entend-on par « identité de genre » ?

L’identité de genre est notre sens profond de soi. C’est quelque chose que l’on ressent de l’intérieur, c’est un sentiment très intime et puissant. Ce sens interne peut être soit masculin, féminin, un mélange des deux, aucun des deux ou toute autre variation. L’identité de genre fait également référence aux mots que nous utilisons pour la décrire (ex. : femme, homme, non-binaire, etc.). Le langage qu’une personne utilise pour nommer son identité se situe sur un spectre et peut évoluer dans le temps, notamment à travers la découverte de soi et l’accès à un vocabulaire plus diversifié.

Qu’est-ce que l’expression de genre?

L’expression de genre est la façon dont nous présentons notre identité de genre au monde extérieur. Ceci peut être soit par nos comportements, nos vêtements, notre façon de porter nos cheveux, etc. Contrairement à ce que l’on peut croire, l’expression de genre n’est pas un indice fiable en ce qui concerne l’identité de genre ou l’orientation sexuelle d’une personne. La seule façon de vraiment connaître l’identité de genre d’une personne est de savoir comme elle s’autoidentifie, soit en découvrant son sentiment intimement vécu relativement à sa personne, et les mots qu’elle utilise pour le décrire.

Les personnes trans ont-elles toujours existé ?

Oui. Les personnes trans ont existé et existent à travers les époques et les cultures. 

Voici quelques exemples de rôles et/ou d’identités qui se trouvent sous le terme parapluie trans et qui sont spécifiques à certaines cultures : bispirituel.le, hijra et fa’fafine. Comme l’histoire coloniale a largement effacé ces communautés de nos livres d’histoire, il est facile de croire au mythe que le fait d’être trans est une mode occidentale. Aujourd’hui, nous constatons une visibilité croissante et une représentation plus étendue de nos communautés, ce qui permet à un nombre plus important de personnes de reconnaître leurs identités trans.

Être trans, est-ce une nouvelle mode?

Non. Le fait d’être trans et la non-conformité sur le plan du genre existent et ont toujours existé à travers toutes les époques et le monde. On peut avoir l’impression qu’il y en a de plus en plus simplement parce qu’il y a plus de personnes trans qui se sentent en sécurité d’explorer et d’affirmer leur identité de genre ouvertement. Grâce à un contexte social plus ouvert, les personnes trans et leurs familles ont accès à plus d’information, de ressources et de mots qui leur permet de nommer et verbaliser ce qu’elles vivent depuis toujours et de trouver le soutien qui leur est nécessaire.

Que signifie cis ou cisgenre?

Une personne qui a la même identité de genre que celle qui lui a été assignée à la naissance. Par exemple, une personne qui a été assignée femme à la naissance et qui s’auto-identifie comme femme est une personne cis. À l’inverse, l’identité de genre d’une personne trans est différente de celle qui lui a été assignée à la naissance.

Est-ce que le fait d’être trans est un trouble de santé mentale?

Non, le fait d’être trans N’EST PAS un trouble de santé mentale. Le «Trouble de l’identité de genre» à été retiré du DSM-5 en 2013 et du dictionnaire diagnostic de l’Organisation Mondiale de la Santé en 2019 suite à de nombreuses critiques de scientifiques et de membres des communautés trans. C’est vrai que les jeunes trans sont plus à risque de vivre des difficultés de santé mentale, mais ces difficultés sont principalement causées par des facteurs de discrimination externes. Le rejet familial et social ainsi que la violence et la discrimination basées sur l’identité et/ou expression de genre peuvent causer des troubles de santé mentale, mais le fait d’être trans en soi n’en est pas un.

Iel est-il un pronom?

Iel un pronom neutre utilité dans la langue française. Ce pronom est utilisé pour éviter de genrer systématiquement la langue soit au masculin soit au féminin. De plus, certaines personnes utilisent le pronom iel car iels ne se reconnaissent pas dans une identité de genre masculine ou féminine. Notamment, les personnes non binaires utilisent ce pronom mais pas que. Toutes les personnes non-binaires n’utilisent pas forcément ce pronom, certaines utilisent des pronoms genrés (il ou elle). Cela n’invalide toutefois par leur(s) identité(s) trans ou non-binaire!. N’oubliez pas de ne pas déduire le genre d’une personne et de demander les pronoms personnels que celle-ci utilise! Il existe aussi d’autres pronoms neutres en français, comme « ul », « ille » et « yel ».

Peut-on être trop jeune pour être trans?

Il n’y a pas d’âge pour être trans!  Selon la recherche, l’identité de genre se développe durant la petite enfance pour tout le monde. Ceci veut dire que le questionnement par rapport à l’identité de genre ou l’auto-identificiation avec une identité de genre qui diffère de celle qui nous a été assignée à la naissance peuvent avoir lieu tôt dans la vie. On peut donc commencer à s’identifier comme trans et/ou non-binaire lorsque notre identité de genre ne correspond pas, ou partiellement, à celle qui nous a été assignée à la naissance à un très jeune âge.

Que signifie le sigle “LGBTQIAP+”?

Vous avez surement pu déjà entendre parler ou apercevoir cet acronyme sans réellement savoir ce que ces différentes lettres signifiaient. Voici une brève explication de chacune des lettres de ce sigle pour Lesbienne, Gay, Biseuxel·le, Transgenre, Queer, Intersexe (Genres Pluriels, 2020 ; Rainbowhouse, 2017) : 

: Les personnes lesbiennes sont des femmes qui sont attirées par d’autres femmes, romantiquement et sexuellement parlant.

G : Les individus gays sont des hommes attirés par d’autres hommes.

B : La bisexualité est le fait d’éprouver de l’attirance pour les deux genres socialement valorisés (femme et homme). 

T : Cette lettre fait référence aux personnes trans dont l’identité de genre à laquelle les personnes s’identifient ne correspond pas au genre assigné à la naissance et aux attentes conventionnelles établies dans la société pour celui-ci.  Rappelons, que ces terminologies sont dites « parapluie » en ce qu’elles incluent une pluralité de genre toujours définies en fonction de l’aut oidentification de chaque personne (Genres pluriels, 2020). 

Q : Le mot anglais queer est traduit en français par les termes “étrange”, “bizarre”, “suspect”, “louche”. Le terme « queer » est apparu suite à la réappropriation du stigmate adressé aux personnes minoritaires ne correspondant pas aux normes dominantes (souvent blanche, hétérosexuelle, masculine et cisgenre). Dès lors, le terme queer sera utilisé pour toute personne dont le sexe, le genre, l’orientation sexuelle diffère des attentes de la société́. 

: Les personnes intersexes sont des personnes nées avec des caractéristiques sexuelles (telles que les chromosomes, les organes génitaux, ou bien encore la structure hormonale) ne correspondant pas entièrement aux catégories mâle ou femelle, ou appartenant aux deux en même temps. 

A : Une personne asexuelle ne ressent pas d’attirance sexuelle, ou rarement, ce qui n’empêche pas de pouvoir être attiré·e physiquement ou intellectuellement. Être asexuel·le n’exclut pas une vie sexuelle ou érotique avec soi-même. 

: Le « + » fait référence à toutes les identités, orientations et expressions non représentées par le sigle. Les personnes LGBTQI+ se regroupent sous ce sigle parce qu’elles sont victimes de systèmes d’oppression et d’invisibilisation plutôt similaires, mais toutes ces lettres représentent aussi différentes réalités de vie (Rainbowhouse, 2017). 

Ça veut dire quoi être de genre fluide ?

La fluidité de genre désigne le fait pour une personne de voir son genre varier au cours du temps. Ces fluctuations peuvent se produire au niveau de l’identité de genre ou de l’expression de genre. Les personnes expérimentant la fluidité de genre sont généralement qualifiées de gender-fluid, fluides où genres-fluides. Toutes les personnes qui expérimentent ces variations de genre ne s’identifient pas nécessairement comme genres fluides.

La non binarité : qu’est-ce que c’est ?

Le mot non-binaire est une identité de genre spécifique et aussi un terme parapluie qui couvre plusieurs identités. Les identités non-binaires ont le point commun de ne pas correspondre au modèle binaire d’homme/femme. Plusieurs personnes ne sont pas strictement homme ou femme et ont une autre identité, comme agenre ou neutrois.e, par exemple.

Ça veut dire quoi : faire son coming out?

C’est une expression en anglais qui peut se traduire par « sortir du placard ».
C’est lorsqu’une personne LGBTQIA+ déclare auprès de ses proches, de ses collègues et/ou de sa famille qu’iel est une personne LGBTQIA+ (puisqu’à cause de la cishétéronormativité, la plupart des personne présument que tout·e un·e chacun·e est cisgenre et/ou hétérosexuel·le).

Que signifie l’expression assigné.e à la naissance?

Dans notre contexte légal et médical actuel, un.e médecin doit assigner une mention du sexe à un.e enfant au moment de sa naissance. Cette mention est basée sur l’anatomie génitale de l’enfant. Un.e enfant né.e avec un vagin est donc assigné.e « F » à la naissance, alors qu’un.e enfant qui est né.e avec un pénis est assigné.e « M ». Cette mention du sexe est considérée comme étant l’identité de genre de la personne non seulement aux niveaux légal et médical, mais également au niveau social. C’est pour cette raison que c’est mieux de privilégiez l’expression « assigné.e fille/femme/garçon/homme à la naissance » et d’évitez des expressions comme « né.e dans un corps de fille/femme/garçon/homme », « biologiquement fille/femme/garçon/homme » ou « fille/femme devenue garçon/homme ou garçon/homme devenu fille/femme ».

ARTICLES DE BLOG PAR INFOR JEUNES ATH

Sexe et genre : différent ?

Le genre, le sexe sont souvent
confondus et associés.
Et pourtant, ces concepts sont
différents!
Cela peut vous paraître étonnant
car depuis notre plus jeune âge on
nous inculque que le sexe d’une
personne définit son genre (fille ou
garçon?).

LGBTQIAP+, ça veut dire quoi ?

Vous avez sûrement déjà pu apercevoir cet acronyme sans réellement savoir ce que ces différentes lettres signifiaient. Voici une brève explication de chacune des lettres du sigle LGBTQIAP+.  

Comment trouver un·e professionnel·le près de chez soi ?

Pour beaucoup de personnes LGBTQIAP+, trouver un·e professionnel·le safer au courant des spécificités de son vécu et de son suivi peut être un véritable parcours du combattant.