Vivre un stage en entreprise… à l’étranger !

Vivre un stage en entreprise…

à l’étranger !

Eh oui, il est tout à fait possible de vivre une première expérience professionnelle dans une entreprise à l’étranger. On fait le point pour toi de tout ce qu’il y a à savoir sur ce type de projet.

Réaliser un stage professionnel à l’étranger est un excellent moyen de combiner de nouveaux acquis professionnels, un ajout d’expérience sur ton CV, et l’apprentissage d’une langue. De quelques semaines à quelques mois, cette expérience se déroule en dehors d’un cursus académique et peut faire la différence face à un futur employeur !

Comment ça marche ?

Pour ce type de projet, tu dois chercher toi-même un stage dans une entreprise ou une association. Tu peux contacter un organisme pour t’aider dans tes recherches, ou profiter d’un dispositif subventionné pour la mobilité des travailleurs.

Partir avec un organisme subventionné

Certains dispositifs subventionnés peuvent également te donner un coup de pouce financier: 

  • Le FOREM propose une bourse pour les demandeurs d’emploi qui possèdent au minimum un niveau B1 et qui souhaitent une immersion linguistique de 12 semaines en entreprise : en communauté germanophone, en Flandre, en Irlande, à Malte, ou dans un pays émergent BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine). 
  •  Le BIJ propose différentes bourses : 
    • Eurodyssée : bourses pour les diplômés de 18 à 35 ans pour effectuer un stage professionnel de 3 à 7 mois en Europe dans certaines régions de ces pays : Chypre, Croatie, Espagne, France, Géorgie, Italie, Portugal, République Bosnie-Herzégovine, Roumanie, Serbie, et Suisse. 
    • Tremplin Job et Tremplin Job Québec : programmes qui permettent d’obtenir une bourse forfaitaire pour effectuer un stage de 12 semaines en entreprise ou dans une association. 
  • Le Volontariat International en Entreprise (VIE) permet aux jeunes de 18 à 28 ans d’effectuer une mission bénévole indemnisée en entreprise. Géré par Business France et valable pour tous les ressortissants européens, le VIE permet d’effectuer un stage de 6 à 24 mois indemnisé, de profiter de congés payés et d’une protection sociale. Pour trouver un stage, visite mon-vie-via.businessfrance.fr/ ou trouve toi-même ton entreprise.

Partir avec un autre organisme

    • Belaf te propose de vivre un stage en entreprise de 4 semaines ou plus, en Angleterre
    • Languages and Travel te propose un projet avec ou sans cours de langues 
    • Langues Vivantes te propose un projet avec 2 semaines de cours de langues 
    • WEP te propose un projet avec des cours de langues

5 conséquences du travail au noir

5 conséquences du travail au noir

Tu cherches un job étudiant et on te propose de travailler au noir ? Même si le salaire peut te sembler plus intéressant, ce ne sera pas sans conséquences ! On t’explique tout ça.

1. Tu n’es pas couvert en cas d’accident de travail

Tu tombes d’une échelle, un transpalette te roule sur le pied, tu te coupes fortement sur du verre, tu as un accident de voiture sur la route du travail,… Pas de contrat, pas d’assurance ! Tes frais médicaux et ton absence au travail ne seront pas couverts.

​2. Tu risques une amende en cas de contrôle

Si le Contrôle des Lois Sociales effectue un contrôle et que ton employeur n’a pas déclaré ta prestation, tu risques de recevoir une amende.

​3. Tu pourrais ne jamais toucher son salaire

Le contrat fixe notamment le salaire que tu dois recevoir. En ne signant aucun contrat, le patron pourrait donc tout à fait te dire au bout de quelques jours que tu ne conviens pas, et ne pas te payer pour le travail accompli. L’employeur peut aussi décider de te payer en dessous des barèmes minimaux.

​4. Tu ne peux pas reprendre cette expérience sur ton CV

Sur un curriculum vitae, l’expérience professionnelle est primordiale. Si tu as travaillé au noir, il est compliqué de mentionner la période de travail. Rien ne prouve en effet que tu as bien travaillé pour l’employeur.

5. Tu ne participes pas au système de solidarité belge

Cette conséquence te semble peut-être plus lointaine. Quand tu travailles de manière déclarée, on te retire une taxe de ton salaire brut : les cotisations sociales. Pour un étudiant, ces cotisations sont réduites (x% pour un travailleur ordinaire contre x% pour un travailleur étudiant). Ces cotisations servent à alimenter le système de solidarité en Belgique : mutuelle, chômage, pension, congés payés, congés parentaux, etc.