5 raisons de s’inscrire au Forem si on a plus de 24 ans

5 raisons de s’inscrire au Forem, même si tu as plus de 24 ans

Ça y est, tu termines ou arrêtes tes études, il est temps pour toi d’entrer sur le marché du travail. La première case à cocher, c’est l’inscription au Forem ou à la Maison de l’Emploi la plus proche de chez toi. Tu commences alors ton stage d’insertion professionnelle, qui dure minimum un an. A la fin de ton stage, tu peux parfois avoir le droit aux allocations d’insertion… sauf si tu as au-delà de 25 ans. Alors, quel est l’intérêt de t’y inscrire si tu as déjà plus de 24 ans ? On t’explique tout ça !

1. Tu es suivi dans ta recherche d’emploi par le Forem

Même si tu n’as pas droit aux allocations d’insertion en fin de stage, tu seras suivi durant tout ton parcours. Un conseiller ou une conseillère du Forem sera là pour relire ton CV et ta lettre de motivation, te faire suivre des offres d’emploi, te rencontrer pour faire le point, pour te donner des conseils, etc.

2. L’inscription au Forem te donne accès à des formations

Le Forem propose énormément de formations différentes, qui peuvent toutes être un plus quand on cherche un emploi ! 

3. Tu pourras continuer à percevoir tes allocations familiales

Si tu es en stage d’insertion et que tu as moins de 25 ans, tu peux continuer à percevoir tes allocations familiales. Ça veut aussi dire que les allocations de tes éventuels frères et sœurs ne bougeront pas. C’est toujours ça de pris ! 

4. Tu as accès aux aides à l’emploi

En étant inscrit comme demandeur d’emploi, tu peux obtenir ton passeport APE, ou entrer dans certaines catégories d’aides à l’emploi comme Impulsion -25, Impulsion 12 mois+, Tremplin 24 mois+, etc. 

5. Tu peux bénéficier de certains avantages financiers

Le Forem peut par exemple te rembourser tes frais de transport en commun pour te rendre à un entretien d’embauche. Tu peux aussi avoir des tarifs préférentiels si tu souhaites suivre des cours en promotion sociale. 

 

5 conséquences du travail au noir

5 conséquences du travail au noir

Tu cherches un job étudiant et on te propose de travailler au noir ? Même si le salaire peut te sembler plus intéressant, ce ne sera pas sans conséquences ! On t’explique tout ça.

1. Tu n’es pas couvert en cas d’accident de travail

Tu tombes d’une échelle, un transpalette te roule sur le pied, tu te coupes fortement sur du verre, tu as un accident de voiture sur la route du travail,… Pas de contrat, pas d’assurance ! Tes frais médicaux et ton absence au travail ne seront pas couverts.

​2. Tu risques une amende en cas de contrôle

Si le Contrôle des Lois Sociales effectue un contrôle et que ton employeur n’a pas déclaré ta prestation, tu risques de recevoir une amende.

​3. Tu pourrais ne jamais toucher son salaire

Le contrat fixe notamment le salaire que tu dois recevoir. En ne signant aucun contrat, le patron pourrait donc tout à fait te dire au bout de quelques jours que tu ne conviens pas, et ne pas te payer pour le travail accompli. L’employeur peut aussi décider de te payer en dessous des barèmes minimaux.

​4. Tu ne peux pas reprendre cette expérience sur ton CV

Sur un curriculum vitae, l’expérience professionnelle est primordiale. Si tu as travaillé au noir, il est compliqué de mentionner la période de travail. Rien ne prouve en effet que tu as bien travaillé pour l’employeur.

5. Tu ne participes pas au système de solidarité belge

Cette conséquence te semble peut-être plus lointaine. Quand tu travailles de manière déclarée, on te retire une taxe de ton salaire brut : les cotisations sociales. Pour un étudiant, ces cotisations sont réduites (x% pour un travailleur ordinaire contre x% pour un travailleur étudiant). Ces cotisations servent à alimenter le système de solidarité en Belgique : mutuelle, chômage, pension, congés payés, congés parentaux, etc.

Etre à charge de ses parents : qu’est-ce que ça veut dire ?

Être à charge de ses parents :

Qu’est-ce que ça veut dire ?

Tu as peut-être déjà entendu l’expression “être à charge de ses parents”. Mais qu’est-ce que ça veut dire ? Et à partir de quand n’es-tu plus à charge de tes parents ?

Tu vis avec tes parents (ou avec une ou plusieurs autres personnes), ils prennent soin de toi, t’hébergent, financent tes études, payent tes soins médicaux,… Tout cela représente pour eux une charge, qui leur permet de bénéficier de certains avantages fiscaux. Par exemple, tant qu’ils ont une ou plusieurs personnes à leur charge, ils ont une réduction d’impôts plus importante sur leur revenus. Ils peuvent aussi avoir une réduction de leur précompte immobilier. 

L’Etat considère dans certains cas que tu ne représentes plus une charge suffisante pour que tes parents aient droit à ces avantages. 

Si tes parents vivent ensemble et que tes ressources brutes dépassent 7.272,50 € brut par an, tu ne seras par exemple plus considéré comme “à charge” de ceux-ci. Si tu vis avec un parent isolé, ce montant est de 9.210 € ; et si tu es porteur d’un handicap à charge d’un parent isolé, ce montant est de 10.910 €. 

Les ressources brutes ?
Tes ressources brutes reprennent toutes les entrées d’argent dont tu bénéficies, et qui n’ont pas encore été taxées. Il faut donc prendre en compte ton salaire de jobiste avant qu’on ait enlevé les cotisations sociales. Si tu perçois une rente alimentaire, il faudra aussi l’inclure dans le calcul de tes ressources.

Autre cas de figure : si tu quittes définitivement le domicile familial, tu ne seras plus à charge de tes parents. Si ton départ est temporaire (comme pour aller dans ton kot la semaine, ou si tu pars quelques semaines ou mois à l’étranger pour un projet), tu seras toujours à leur charge. 

Si tu vis toujours chez tes parents mais que tu signes un contrat de travail ordinaire et que ton salaire dépasse 470€ net par mois, tu ne seras plus non plus considéré comme à leur charge. 

Enfin, tu n’es plus à charge de tes parents si tu bénéficies de revenus constituant des charges professionnelles qu’ils peuvent déduire fiscalement (par exemple : si tu travailles dans le commerce de tes parents, le salaire qu’ils te versent constitue pour eux une charge professionnelle).

Quand t’inscrire à la mutuelle ?

Quand t’inscrire à la mutuelle ?

Tu es à charge de tes parents/tuteurs et tu bénéficies des avantages liés à leur mutuelle. Mais tu commences à avoir tes propres revenus et tu te demandes quand tu vas devoir être titulaire de ton propre carnet de mutuelle. Cet article est fait pour toi !

Avant tout chose : qu’est-ce qu’une mutuelle ? (extrait inforjeunes.be)

Assurance obligatoire

L’inscription à une mutuelle est obligatoire. Dès que tu t’inscris dans l’une d’elles, tu bénéficies de l’assurance obligatoire. Cette assurance te permet d’être remboursé(e) des frais médicaux (ex: visites chez le médecin, médicaments, examens médicaux, etc.). Elle te donne aussi droit à d’autres avantages comme le bénéfice de revenus de remplacement en cas de maladie de courte ou de longue durée ainsi que de congé de maternité ou de paternité.

Assurance complémentaire

L’assurance complémentaire est aussi obligatoire mais payante suivant ton âge. Elle existe dans toutes les mutuelles mais les remboursements octroyés peuvent être différents en fonction de celle-ci. Cette assurance complémentaire te permet de bénéficier de différentes interventions telles que la contraception, l’inscription à des clubs sportifs, les consultations chez une diététicienne, les cours d’auto-école, l’achat de lunettes, etc.

Minimum légal?

Tu peux souscrire gratuitement à la CAAMI (Caisse auxiliaire d’assurance maladie-invalidité), qui t’offrira l’assurance maladie obligatoire, sans conditions de souscription d’assurance complémentaire.

Tu as moins de 25 ans

  • Tu es apprenti (CEFA ou IFAPME)
  • Tu es demandeur d’emploi ET tu perçois des allocations familiales
  • Tu signe un contrat de travail ordinaire
C

Tu dois en avertir la mutualité
et t’inscrire comme titulaire

Tu as moins de 25 ans

Dans tous les autres cas

C

Tu restes à charge de la mutualité de tes parents

Tu as plus de 25 ans

C

Tu dois t’inscrire comme titulaire auprès d’une mutuelle

Tu as 25 ans et dois t’inscrire à une mutuelle, comment faire ?

À partir de 25 ans, et même si tu es toujours étudiant ou tu effectues ton stage d’insertion, tu dois t’inscrire comme titulaire. Tu ne peux plus être repris comme personne à charge. Les cotisations seront adaptées à ta situation. La mutualité recherchera avec toi la solution la mieux adaptée à ton cas. Tu auras droit aux remboursements des soins de santé et des médicaments. Tu pourras, sous certaines conditions, obtenir des indemnités pour incapacité de travail. Ces conditions sont notamment d’avoir effectué un « stage » (une période durant laquelle tu ne seras pas couvert) et d’avoir payé des cotisations suffisantes. Ton affiliation devra avoir lieu au plus tard dans le courant du mois où tu auras atteint l’âge de 25 ans

 

Deux possibilités : 

  • Tu t’inscris en tant que « titulaire du Registre national » : tu dois fournir la preuve de l’inscription au Registre de la Population d’une commune et apporter une preuve de revenus. Ces revenus détermineront le montant de ta cotisation ou de ta dispense de paiement de cette cotisation en dessous d’un certain plafond de revenus minimum ; 
  • Tu t’inscris comme « titulaire étudiant », à partir du 3e cycle d’études, supérieures ou universitaires. Tu es déclaré « titulaire-étudiant » sur base d’une attestation de l’établissement fréquenté. Tu devras payer une cotisation trimestrielle à la mutuelle.